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Le Grenelle de l’Environnement

dimanche 23 décembre 2007, par Christiane Drevet (ECN 65)

Ce survol du Grenelle de l’Environnement intervient à un moment où les objectifs retenus ne sont pas encore chiffrés, ni en délais, ni en moyens financiers. Ils ne le seront qu’à la publication des plans d’action et de la mise en place des comités de suivi thématiques à fin 2007. Chaque thème particulier, dans les compétences des groupes de travail de Centrale-Énergies, pourra ensuite être analysé dans les Flashs suivants de février à octobre 2008. Le Flash de décembre 2008 devrait alors faire une synthèse critique des actions menées en 2008 : points d’étape des comités de suivi, conclusions du groupe de travail sur l’urbanisme, contenu de la loi-cadre d’orientation sur l’environnement.

Le point de départ

Il faut reconnaître ici la réussite d’un tel processus, inédit à ce jour, qui a permis de faire dialoguer, de juin à septembre 2007 et dans le plus grand respect d’autrui, des représentants des 5 collèges bien distincts, à savoir : l’Etat, les employeurs, les syndicats, les collectivités territoriales et les ONG environnementales. Tous les participants ont reconnu que tout a pu être mis sur la table, y compris les désaccords.

Le rapport de fin septembre 2007, les propositions retenues

Un consensus s’est ENFIN dégagé sur le fait que le changement climatique et la raréfaction des ressources sont une affaire planétaire, et une formidable opportunité pour accorder dorénavant écologie et économie, dans le souci d’un partage technologique avec les pays émergents. L’équation que l’Europe s’est engagée à résoudre est d’arriver à diviser par 4 ses émissions de CO2 en 2050, ce qui va impliquer une rupture dans le mode de vie de chacun, au prix d’un effort collectif important, représenté par le graphique ci-dessous.

Lors du Grenelle de l’Environnement, des propositions concrètes ont été faites, et pour certaines retenues, dans les thématiques suivantes :

  • les bâtiments (objectif :50 kWh/m²/an sur rénovations et neuf),
  • les transports (développement de voies ferroviaires et maritimes, de transports en commun, éco-pastille pour les véhicules neufs les moins polluants, éco-taxe pour les poids lourds, péages urbains, frein aux capacités routières et aéroportuaires),
  • l’énergie(taxe carbone),
    l’industrie (processus innovants et plus efficaces, recyclage des déchets),
  • l’agriculture (bio x 3 en 2010),
  • les renouvelables (20% dans le bouquet énergétique en 2020), avec le financement de recherches de pointe en technologies propres, sans oublier l’impérieuse nécessité de mesures fiscales et financières d’accompagnement adaptées.

Retrouvez cet article dans le Flash N°2

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