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BIO-Hydrogène - (Flash n°66)

jeudi 17 octobre 2019, par Alain Argenson (ECN 62)

L’hydrogène est probablement appelé à être un vecteur d’énergie important dans la transition énérgétique. Aujourd’hui la majorité de l’hydrogène est produite par reformage du gaz naturel, Il faut donc orienter la production vers des technologies sans émission de GES.
Deux procédés existent soit l’électrolyse de l’eau soit la dissociation des molécules de l’eau par l’énergie solaire (photo-électrolyse)
Electrolyse
Dans le cas de l’électrolyse il faut donc utiliser de l’électricité produite sans émission de GES pour être cohérent. La production a un coût compétitif nécessite une électricité pas chère et un procédé d’électrolyse performant et peu onéreux.
Le nucléaire et les énergies renouvelables dans certains pays répondent à cette question de l’énergie.
Dubaï lance un projet pilote avec Siemens pour une installation solaire PV et électrolyse,
Des chercheurs de Rennes ont développé de nouvelles électrodes plus robustes et plus « propres » et donc plus économiques.
Photo-électrolyse
C’est le procédé par lequel de la lumière est utilisée pour dissocier la molécule d’eau en hydrogène et oxygène.
Plusieurs procédés sont en compétition :
Hypersolar (Santa Barbara, CA) utilise des catalyseurs et des revêtements de stabilisation qu’elle a elle-même brevetés, et inclut des cellules photovoltaïques déjà disponibles dans le commerce, encapsulées avec de l’eau. Un projet pilote est en développement,
• Dans le même temps, HyperSolar travaille sur la seconde génération d’une technologie basée sur les nanoparticules
• A l’Université de Louvain (KUL)
l’équipe du professeur Martens a mis au point un panneau solaire qui convertit 15% de la lumière du soleil en hydrogène gazeux. L’hydrogène est produit à partir de la captation de l’humidité de l’air. Les cellules sont de type PhotoElecChimique.

Des chercheurs suisses de l’EPFL (Ecole Polytechinique Fédérale de Lausanne) ont développé un système capable de produire de grandes quantités d’hydrogène en concentrant la lumière du soleil sur un dispositif photoélectrochimique optimisé. Leur prototype se compose de trois cellules solaires en silicium cristallin délivrant de hauts voltages. Elles sont connectées entre elles et reliées à un système d’électrolyse qui ne comprend aucun matériau rare.

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