Complément à la conférence du 14 juin 2012 : quelques éléments financiers
lundi 1er octobre 2012, par ,
« Suite aux prescriptions présentées par l’ASN le 28 juin 2012 dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté, EDF confirme son engagement à réaliser des travaux visant au renforcement du niveau de sûreté de ses installations nucléaires. Ces travaux sur le parc nucléaire s’inscrivent dans le programme d’investissement global du Groupe à l’horizon 2015.
EDF a d’ores et déjà engagé un plan d’action conformément aux prescriptions techniques de l’ASN comme par exemple :
- La mise en place de la Force d’Action Rapide du Nucléaire qui sera capable d’intervenir, en cas d’urgence, sur n’importe quel réacteur en France d’ici la fin de l’année 2012
- L’évolution des centres locaux de crise pour gérer des événements extrêmes
- Le processus d’appel d’offres pour la fabrication des diesels d’ultime secours. »
Le « surcoût » engendré est estimé par EDF à 10 milliards d’euros maximum par rapport aux investissements qui ont déjà été programmés.
Jean-Marc Miraucourt, directeur de l’ingénierie du parc nucléaire d’EDF, confiait ainsi à l’AFP début 2012 les propos suivants : « Pour pouvoir exploiter notre parc de 58 réacteurs jusqu’à 60 ans, nous avions quantifié les dépenses nécessaires à environ 40 milliards d’euros sur une trentaine d’années et nos premières estimations montrent qu’on devrait rester dans une fourchette de 40 à 50 milliards d’euros ».
Autres chiffres de référence :
- Coût de construction de l’EPR de Flamanville : 6 à 7 milliards d’euros
- Coût de construction d’un EPR de série : de 4 à 6 milliards d’euros
Source : Rapport financier EDF du premier semestre 2012
Retrouvez également cet article dans le Flash n°31.