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Quelques brèves sur les énergies renouvelables

lundi 1er avril 2013, par Alain Argenson (ECN 62)

Solaire CIGS (cuivre, indium, gallium, sélénium) : "Le rendement des cellules au silicium enfin égalé"

Des scientifiques de l’Empa** ont développé des cellules solaires à couche mince sur des feuilles de plastique flexible dont le taux de conversion du rayonnement solaire en électricité atteint la nouvelle valeur record de 20,4
%.

** Laboratoire fédéral allemand d’essai des matériaux et de recherche


Vers une production d’hydrogène low-cost à partir de l’énergie solaire

La production directe d’hydrogène à partir du rayonnement solaire est depuis longtemps le Saint Graal de l’approvisionnement durable en énergie. L’oxyde de fer est un matériau prometteur pour la réalisation des électrodes nécessaires pour l’hydrolyse photo électrochimique de l’eau – cela parce qu’il est peu onéreux, stable, non polluant et disponible en grandes quantités.

Une équipe internationale de chercheurs placée sous la direction de l’Empa est maintenant parvenue à observer les modifications structurales moléculaires d’une électrode en oxyde de fer au cours de la photolyse de l’eau. Un résultat qui ouvre la voie à une production peu coûteuse d’hydrogène à partir de l’énergie solaire.


L’hydrolienne d’Alstom (1MW) produit ses premiers électrons

Alstom a annoncé récemment que l’hydrolienne de 1 MW* avait produit de l’électricité sur le site d’essai hydrolien du Centre européen des énergies marines (EMEC), au large des Orcades, en Ecosse.

La technologie hydrolienne Alstom repose sur un rotor à 3 pales à pas variable, d’un diamètre de 18 mètres. Un groupe motopropulseur standard et l’électronique de puissance sont situés dans la nacelle. Longue de 22 mètres, cette dernière est installée sur des fondations distinctes s’appuyant sur le fond marin et pèse moins de 150 tonnes.

* Suite à l’acquisition récente de Tidal Generation Limited auprès de Rolls-Royce


Et l’homme créa les nanohybrides

La vedette incontestée de cette révolution nanotechnologique, ce sont les nanotubes de carbone. My Ali El Khakani en fabrique dans son laboratoire (Centre Énergie Matériaux Télécommunications de l’INRS.) depuis près de quinze ans. Cette longue paille ultrafine dont la paroi est faite d’une seule épaisseur d’atomes de carbone est mille fois plus solide que l’acier et conduit le courant et la chaleur mieux que le cuivre – et son plein potentiel n’est pas encore exploité ! « Les nanotubes de carbone constituent le matériau par excellence qui a presque toutes les propriétés souhaitées et souhaitables », explique le chercheur.

Le nanotube est l’ingrédient de base d’un nouveau matériau nanohybride synthétisé par l’équipe de l’INRS. Sur ses nanotubes, le physicien et son équipe ont développé un procédé qui permet de déposer des « nanoperles » de sulfure de plomb et d’en contrôler la taille et la densité de surface. Ce nanohybride a la particularité de créer un courant électrique lorsqu’il est exposé à la lumière. De plus, le contrôle des caractéristiques des « nanoperles » permet de tailler sur mesure les propriétés d’absorption de la lumière du nanohybride.

Mais en quoi ce nanohybride pourrait permettre de faire de meilleurs panneaux solaires que le bon vieux silicium ? « Le silicium ne capte essentiellement que la lumière visible, alors que les nanomatériaux peuvent aussi absorber des rayons ultraviolets et des infrarouges ».


GDF Suez conforte son projet de parc hydrolien

GDF Suez signe des partenariats industriels autour de son projet de parc hydrolien dans le raz Blanchard (Manche), qui doit voir le jour en 2016. L’énergéticien français s’associe à Voith Hydro, un fournisseur de turbines sous-marines, et au chantier naval CMN.


L’éolien passe son bilan économique blanc

A l’horizon 2025, l’éolien pourrait s’inscrire dans une compétition directe avec les autres actifs de production, juge une étude commandée par France Energie Eolienne (FEE) à E-Cube Strategy Consultants. Dans un communiqué publié mercredi, la FEE précise qu’en 2030, « l’éolien pourra faire baisser le prix de l’électricité sur le marché jusqu’à 10 % ».

Retrouvez également cet article dans le Flash n°34.

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