Organiser et créer de la valeur dans une société ayant intégré le concept de “sobriété” ? 30/05/23
vendredi 28 avril 2023, par
* Conférence-Débat * des Groupes Professionnels Centrale-Energies et HEC Transition
Le concept de sobriété est désormais sur toutes les lèvres, jusqu’au président de la République. Il est souvent incompris et confondu avec celui d’efficacité, ou complètement rejeté car évoquant un trop grand retour en arrière. Pourtant, le questionnement de nos usages et nos besoins de consommation fait partie à plus ou moins grande échelle de tous les scénarios de transition bas carbone.
Nous nous interrogerons dans quelle mesure la sobriété peut être désirable et génératrice de valeur, à condition d’être correctement définie, dimensionnée, et organisée. Notamment, en posant la question des technologies à valoriser et développer, ainsi que des business models valorisant la sobriété. Nous vous proposons donc cette rencontre entre alumni d’écoles de commerce et d’ingénieur.
Paul Bonnetblanc
Paul Bonnetblanc est diplômé de l’Ecole des Mines de Nancy et détient une certification en finance d’entreprise de HEC Paris. Il a notamment travaillé sur les sujets de géothermie et de nucléaire. Il travaille actuellement au sein de la Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC) du ministère de la transition énergétique, sur les sujets d’efficacité et de sobriété. Il pourra notamment parler du plan de sobriété de l’Etat, des feuilles de route de la DGEC et des réflexions actuelles
Benjamin Brice
Benjamin Brice est diplômé de l’ESSEC. Il a obtenu un doctorat en sciences politiques à l’EHESS avec une thèse critiquant les théories de la paix démocratique, des théories selon lesquelles le développement de la démocratie libérale allait progressivement mettre fin à la guerre. Il a publié en septembre 2022 un essai intitulé La sobriété gagnante. Pouvoir d’achat, écologie, déficits : Comment sortir de l’impasse ? Dans cet ouvrage, il cherche à montrer que, dans le cas de la France, un effort de sobriété matérielle n’irait pas à l’encontre de nos intérêts collectifs. Au contraire, ce serait le moyen d’améliorer notre résilience, de réduire notre empreinte environnementale, de redresser notre commerce extérieur et de recréer des emplois de production sur le territoire.