La fin des moteurs thermiques dans l’automobile : un objectif à atteindre "quoi qu’il en coûte" ? 15/03/22
mercredi 16 mars 2022, par

* Webinaire * du Groupe Professionnel Centrale-Energies
L’empreinte carbone française doit baisser drastiquement d’ici 2050 pour respecter l’accord de Paris signé à la COP21 et espérer limiter le dérèglement climatique.
Au sein de cette empreinte carbone, le transport automobile représente une part importante, de l’ordre de 20%, principalement en raison du CO2 émis lors de la combustion de l’essence ou du gazole.
Dans ce contexte, l’Europe a mis en place des réglementations contraignant les constructeurs automobiles à proposer des véhicules électriques.
Et la France a décliné les objectifs européens en programmant l’interdiction de la vente de voitures thermiques pour 2040.
Mais cette décision est-elle suffisante ? Et est-elle réaliste ? Quels sont les biais à prendre en compte ?
Dans un premier temps, Yves CROZET nous a montré quelle baisse des émissions moyennes de CO2 nous pouvons attendre de l’arrêt des véhicules thermiques, compte tenu de l’inertie du parc. Il a évoqué aussi les autres leviers nécessaires à une baisse des émissions : réduction du trafic, hausse des coûts de la mobilité et nouvelles politiques d’aménagement.
Ensuite Claude CHAM nous a présenté quelques risques associés au « tout électrique » actuel : souveraineté industrielle, accès aux métaux, recyclage ou typologie d’emplois. Et il a esquissé des pistes qui pourraient s’avérer utiles, en France et ailleurs : carburants liquides alternatifs, hydrogène et petits moteurs thermiques.
• Yves CROZET est Professeur émérite à Sciences-Po Lyon et chercheur au Laboratoire Aménagement Economie Transports (LAET-CNRS)
• Claude CHAM est Président d’honneur FIEV (Fédération des Equipementiers Automobiles)
Nos intervenants ont ensuite répondu aux questions que vous vous posez.
Et voici la video de la conférence :